ESCAILLON ET LES GUERRES

Publié le par charles maurel

L'ESCAILLON ET LES GUERRES

Dernières mises à jour le 21 Février 2009


LE SIEGE DE TOULON DE 1707  (à étudier )


LE SIEGE DE TOULON DE 1793 (Ci après)
 


Pour ce qui concerne ce siège j'en ai découvert sa réalité dans le livre


VICTOIRES,
CONQUETES, DESASTRES, REVERS ET GUERRES CIVILES
DES FRANCAISDE 1792 A 1815.
 

Ci après quelques un des extraits relatifs aux événements qui se sont déroulés à TOULON et à l'ESCAILLON en particulier, sur les hauteurs des ARENES.


Extraits 

PREMIÈRE COALITION;


Pages 241 à 249

TOULON LIVRE AUX ANGLAIS:

........Nous avons dit que TOULON avait pris part à la grande insurrection qui s'était formée dans le midi de la France contre la Convention.

Nous allons dire maintenant quels en furent les tristes résultats.


La révolution Toulonnaise est un des plus terribles épisodes de nos troubles civils.

Les mêmes causes qui avaient fait prendre les armes aux Marseillais et aux autres villes de la Provence, portèrent aussi les Toulonnais à tenter de secouer le joug que Robespierre et ses partisans voulaient imposer à toute la France.

Cette ville maritime, à laquelle son beau port donne une si grande importance, était alors divisée en trois parties bien distincts, les montagnards ou les jacobins, les royalistes et les constitutionnels de bonne foi, qui, tout en restant sincèrement attachés à l'ordre de choses établi, gémissaient des horreurs journellement commises au nom de cette liberté qu'on voulait
fonder.

Tout ce qui tenait à la basse classe de la ville était du parti montagnard; la noblesse et le clergé étaient royalistes; la bourgeoisie, composée de négociants et des habitants aisés de
TOULON, était dans le dernier parti.

Légalement persécutés par les jacobins, les royalistes et les bourgeois se réunirent, se prêtèrent un mutuel appui, et jurèrent d'agir tous de concert pour renverser un pouvoir qui menaçait de les détruire.

Ce qui rendait leur position plus difficile, c'est que toutes tes autorités établies dans
TOULON, avaient, suivant le système de cette époque, été choisies dans le seul parti jacobin.

Les hommes qui s'en trouvaient revêtus étaient tous des orateurs de club, et pour faire respecter le pouvoir qu'ils avaient entre les mains, ils ne connaissaient que les persécutions et l'affreuse guillotine.

Les premières familles de TOULON
comptaient toutes des victimes.

Les unes gémissaient dans les prisons, les autres avaient péri sur les échafauds.

La vengeance était dans tous les coeurs; mais il fallait une occasion pour la faire éclater.

Elle se présenta bientôt:

La constitution de 1793 avait été décrétée, et les jacobins l'avaient fait proclamer dans TOULON avec un grand appareil.


Elle ne fit qu'augmenter la haine profonde qu'inspiraient déjà ses auteurs.

Une fermentation générale s'établit dans la ville, et les citoyens honnêtes étaient tous d'accord pour s'opposer à son acceptation.

Témoins de cette répugnance générale, et dans la crainte de voir
TOULON imiter Lyon, qui déjà s'était insurgé, les autorités jacobines firent afficher un ordre qui portait peine de mort contre qui-conque oserait proposer l'ouverture des sections.

Mais cette mesure échauffa tellement les esprits, que le soir même, connue par un mouvement spontané, chacun se rendit à sa section; on sonna les cloches, et dans la même nuit, les sections furent organisées, les papiers du club saisis, et les principaux chefs arrêtés et conduits dans ces mêmes prisons où, peu de jours auparavant, ils avaient enfermé tant de victimes.

Deux membres de la Convention, Bayle et Beauvais, se trouvaient alors par hasard
à TOULON.

Ils revenaient de l'armée du Var, où ils avaient été envoyés en qualité de commissaires.

Les insurgés se portent chez eux en tumulte; les portes sont enfoncées; Bayle et Beauvais sont saisis et plongés presque aussitôt dans un cachot infect du fort La Malgue


Fiers de leur triomphe, les insurgés Toulonnais, partagés en sections, procédèrent aussitôt au renouvellement de toutes les autorités; mais trop emportés peut-être par l'ardeur de la

Le même instrument que naguère les jacobins mettaient en mouvement, fut employé, par leurs vainqueurs, à immoler leurs ennemis.

Le sang coula pendant plusieurs jours dans
vengeance, ils mirent à créer un nouveau tribunal criminel un empressement tel, qu'ils prouvèrent que la réaction est toujours l'arme favorite de ceux qui excitent les troubles civils. TOULON, et cette conduite imprudente faillit devenir fatale aux insurgés, en inspirant à leurs adversaires la ressource du désespoir.

Le nouveau tribunal criminel venait de condamner à mort plusieurs de ceux qui avaient exercé
l'autorité dans TOULON, au nom de la Convention.

L'un d'eux, Alexis Lambert, était particulièrement cher à son parti.

Au moment où on le conduisait au supplice, une foule de peuple se précipite sur les hommes armés qui l'escortaient; ceux-ci veulent se défendre; un combat affreux a lieu dans la rue des Chaudronniers, où se passait cette scène déplorable.

Pour empêcher Lambert de s'échapper, l'un de ses gardes lui tire un coup de feu au travers du corps ; il tombe dangereusement blessé, et baigné dans son sang.

A cette vue, la rage des deux partis augmente; on se dispute avec acharnement la mort ou la vie d'un homme; plusieurs citoyens périssent dans cette épouvantable mêlée.

Mais les sections, averties, avaient envoyé du secours.

Les assaillants sont mis en fuite.

Lambert, suivi à la trace de son sang, est saisi de nouveau.

Quelques sectionnaires penchaient à surseoir à son exécution, en raison de ses blessures; mais Gauthier de Brecy et Perneti, députés de la section royale, démontrent la nécessité de se conformer au jugement, et Lambert est aussitôt mis à mort.

Ces scènes douloureuses, que leurs auteurs se sont plus à raconter, et que nous ne rapportons que d'après eux, sont une tâche bien pénible pour l'historien obligé de les retracer.

Si nous les signalons ici, c'est uniquement pour inspirer à nos lecteurs toute la juste horreur que doivent faire éprouver les souvenirs de nos troubles civils.


Ah! c'est maintenant, que le calme a succédé 'a la tempête, qu'il est doux de penser qu'on ne verra plus se renouveler ces sanglantes catastrophes qui souilleront tant de pages de notre histoire !

TOULON avait été mis hors la loi par la Convention.

Il n'existait plus aucuns rapports entre la ville et cette assemblée.

Cependant jusqu'alors les royalistes, réunis d'intérêt avec les hommes de bonne foi du parti de la révolution, n'avaient point encore osé faire pressentir à ceux-ci les voeux secrets de leur coeur.


TOULON
avait conservé toutes les formes républicaines, et le drapeau tricolore flottait encore sur les lieux élevés de la ville.

Mais bientôt l'aspect des dangers, et surtout le besoin de trouver des protecteurs, donna aux uns la faculté de manifester leurs désirs, et força les autres à les seconder.

L'armée du général Carteaux faisait des progrès rapides dans le midi. Lyon, alors assiégé, perdait tous les jours de son énergie, et les Toulonnais, en rébellion contre le gouvernement existant, les Toulonnais, qui, dans la première ivresse de leurs succès, s'étaient imprudemment défaits des hommes puissants dans le parti dominant, avaient tout à craindre de la vengeance de la Convention, s'ils venaient à succomber,

Déjà même les hommes les plus exagérés dans leur opinion, commençaient à se convaincre que TOULON réduit à ses propres forces, était dans l'impossibilité de résister à l'armée conventionnelle , qui, après avoir dissipé les rassemblements du midi, pouvait d'un moment à l'autre se présenter devant TOULON, et en former le siége.

Dans cette cruelle extrémité, les royalistes conçurent un projet également propre à les sauver et à servir la cause pour laquelle ils désiraient combattre.

Une croisière formidable, composée de vaisseaux anglais, espagnols et napolitains, se trouvait alors en vue de la rade de TOULON; les royalistes imaginèrent que le seul moyen de

Ce projet, communiqué au parti républicain insurgé contre la Convention, inspira d'abord une vive répugnance.

Déjà les royalistes ne dissimulaient plus leurs désirs, et des républicains devaient se prêter difficilement à leur accomplissement.

Mais la nécessité, cette loi terrible, qui ne connaît point d'obstacle, eut bientôt levé tous leurs scrupules. Voici connue l'un d'eux, accusé depuis, s'excusait dans le sein même de la Convention :
« Le crime du 31 mai venait de se commettre ; les ardents républicains de ces contrées, indignés du triomphe de la Montagne, s'insurgent pour venger la Convention.
salut qui leur restât était d'appeler cette croisière à leur secours, et de livrer la ville, menacée par la Convention nationale, aux étrangers.

Leur cause était sainte; mais ils furent vaincus……..

La Montagne usurpatrice les proscrit en masse; elle met hors de la loi, d'un trait de plume, toute la force départementale et tous les sectionnaires qui avaient pris quelque part à ce qu'elle appelait le fédéralisme...

C'en était fait !

De nombreux échafauds allaient être dressés dans TOULON.

Déjà les subsistances lui étaient coupées du côté de la terre; on ne pouvait plus s'en procurer que par mer; mais les Anglais, qui en étaient maîtres, interceptaient l'arrivée de tout navire.

Il fallait donc fléchir devant la Montagne ou l'escadre anglaise, se livrer à la merci de Robespierre ou de l'amiral Hood.

Ceux-là nous apportaient des échafauds, celui-ci promettait de les briser; les uns nous donnaient la famine, l'autre s'engageait à nous fournir des grains.  

Une portion des habitants eut la faiblesse de préférer le pain à la mort , la constitution de 1793 au code anarchique de 1793 , le régime ancien mitigé au régime de la terreur, le pouvoir futur des princes à la tyrannie présente et à la dictature de Robespierre... »

La résolution de livrer TOULON aux Anglais fut donc prise à l'unanimité, par les uns avec joie, par les autres avec douleur.

Mais ce projet lui même offrait de grandes difficultés.

Le comité royaliste, qui déjà était parvenu à faire passer une députation à l'amiral flood, n'avait reçu son assentiment et sa promesse de secours qu'autant que cette escadre se déclarerait en faveur de la mesure proposée.

Trogoff, sollicité à son tour, avait promis de contribuer de tout son pouvoir au succès de l'entreprise; mais le contre-amiral Saint-Julien, qui, par inclination, était franchement attaché aux principes de la révolution, n'eut pas plutôt connaissance de ce projet, qu'il assembla l'équipage, le harangua avec véhémence, et fit jurer à tous les officiers et marins, de ne jamais souffrir que les flottes ennemies entrassent dans un port de la république.


Dès ce moment, Trogoff, qui se trouvait alors à terre, pour se concerter avec le comité des sections, vit son autorité méconnue.

Saint - Julien prit le commandement de l'escadre, et les vaisseaux manoeuvrèrent de manière à barrer entièrement le passage de la rade.

La position des Toulonnais devenait de plus en plus critique.

En vain tous leurs préparatifs étaient faits pour recevoir les Anglais, en vain ils avaient fait avec eux une espèce de traité par lequel il était reconnu qu'ils prendraient possession de la place au nom et comme alliés de sa majesté Louis XVII Saint -Julien, par sa démarche, apportait un obstacle invincible à l'exécution de ce traité.

Dans cette situation embarrassante, les Toulonnais prirent un parti extrême; ils déclarèrent la flotte rebelle à la volonté générale des habitants, arrêtèrent que les équipages seraient traités comme tels, et que la force serait employée contre eux.

En conséquence, on rendit le commandement du fort de la grosse Tour à son ancien chef, et on lui donna l'ordre d'en chauffer les batteries rouges, et de tirer sur la flotte au premier signal, si elle continuait de se montrer contraire au voeu des sections.

En même temps, l'amiral Hood devait agir hostilement de son côté, et essayer de se frayer un passage.

Triste effet des guerres civiles!

On fut sur le point de voir une flotte française assiégée, pour ainsi dire, par des Français et des Anglais, réunis pour la détruire.

"Cependant, dit encore le même auteur que nous avons déjà cité, les habitants de TOULON

On venait d'apprendre que l'armée de Carteaux était aux portes de Marseille; que l'armée Marseillaise, commandée par M. de Villeneuve, était dispersée et fugitive.
éprouvaient les angoisses cruelles de la crainte et de l'incertitude".
D'un autre côté, la flotte rebelle résistait toujours aux sections, et menaçait d'attaquer la ville. Saint-Julien avait tout disposé pour un combat.

Les Toulonnais avaient à leur tour mis en état de défense, et même d'hostilité, les batteries de terre, telles que la batterie royale et celles de la grosse Tour.

Déjà les fourneaux de ces batteries étaient chauffés, et le commandant n'attendait que le signal convenu pour tirer sur la flotte.

Tout annonçait enfin un engagement prochain.

On craignait que quelques obstacles imprévus ne s'opposât à l'exécution des promesses faites par l'amiral anglais.

Il y avait au moins de fortes raisons de croire qu'il ne se présenterait pas assez à temps pour empêcher les malheurs d'un combat sanglant entre la ville et la flotte française.

Au milieu de ces craintes, ou reçut la nouvelle de la prise de Marseille ; et il ne fut plus permis d'en douter, lorsqu'on vit arriver les débris de l'armée de Villeneuve et un nombre considérable de citoyens de tous les rangs qui venaient demander retraite et hospitalité aux Toulonnais. »

Il semblait impossible que ces
malheureux habitants pussent échapper aux calamités qui les menaçaient ; et si Carteaux, au lieu de s'arrêter à Marseille, eût poursuivi les insurgés Fiance vaincus par lui aux portes de cette ville, on peut assurer qu'il serait entré en même temps qu'eux dans TOULON ; il eût par là épargné à cette ville les horreurs du siége meurtrier qu'elle devait soutenir plus tard.

Mais au moment où la guerre civile avec toutes ses fureurs allait éclater dans TOULON, un événement imprévu, inespéré, vint servir les voeux des royalistes, et rendre nulle la résistance de Saint-Julien.

Le lieutenant Van Kempen, qui commandait la frégate la Perle, partisan secret des mesures royalistes, se détacha tout à coup de la flotte, et vint se ranger du côté de la ville.

Trogoff profite de cet incident favorable, se fait conduire à bord de la frégate, et y fait arborer son pavillon de commandant.


A la vue de ce signe révéré des marins, une partie de la flotte abandonne Saint-Julien, et vient se remettre sous le commandement de Trogoff.

Saint-Julien, forcé de fuir, se retira avec sept vaisseaux restés fidèles à son parti.

Alors les Anglais, ne trouvant plus d'obstacle, firent leur entrée dans le port, et prirent aussitôt possession de la ville, ainsi qu'ils en étaient convenus, au nom de Louis XVII, dont la couleur blanche remplaça dans l'instant les cou-leurs républicaines.

Nous verrons plus tard quelle fut l'issue de cette occupation, et comment les républicains par-vinrent à rentrer en possession de TOULON, après un long siége où les deux partis montrèrent une vigueur égale dans l'attaque et dans la défense.


Pages155 à 166


SIEGE DE TOULON
 


Nous avons vu, dans le premier volume, comment TOULON avait été livré aux Anglais.

Maître de cette ville, l'amiral Hood s'empressa de la faire mettre dans un état de défense respectable.

Il craignit avec raison une attaque très prochaine de la part du général Carreaux, vainqueur des rassemblements royalistes ou fédéralistes de la Provence.

De nombreux détachements de troupes anglaises, espagnoles, sardes et napolitaines, débarquèrent pour former la garnison de la place.

Les gorges d'0llioules furent occupées par les Anglais.

Placées sur la grande route de Marseille à TOULON à deux lieues de cette dernière ville, ces gorges forment un défilé très resserré entre des rochers d'un accès fort, difficile, seul passage praticable pour une armée qui marche avec de l'artillerie.

Les fortifications de la ville furent réparées et augmentées.

Les positions environnantes furent retranchées et garnies de bouches a feu.

Enfin tous les moyens d'une longue résistance furent organisés.

Le comité royaliste envoya une députation à son altesse royale Monsieur, comte de Provence pour engager ce prince à venir dans TOULON, encourager par sa présence les efforts de ceux qui voulaient le rétablissement de l'antique monarchie, et qui commentaient à s'alarmer des vues peu rassurantes des généraux alliés.

Ces derniers, en effet, ne paraissaient plus prendre à la cause des Bourbons le vif intérêt qu'on leur avait d'abord supposé.

Cependant le général Carteaux, après avoir été retenu quelque temps à Marseille par les commissaires conventionnels, à l'effet d’appuyer, par la présence de ses troupes, les mesures terribles développées contre tous ceux qui avaient pris part à l'insurrection , ou qui s'étaient montrés les ennemis du système révolutionnaire; le général Carteaux s'avançait vers TOULON

Ces forces étaient bien insuffisantes pour réduire une place qui, indépendamment de ses habitants, renfermait plus de dix mille hommes de troupes étrangères; néanmoins Carteaux; à l'instigation des députés de la Convention en mission auprès de lui, commença ses opérations d'attaque.

Il força, le 7 septembre, les gorges d'OIlioules, défendues par quelques bataillons anglais qui s'y étaient, fortifiés, et fit replier successivement plusieurs détachements postés pour défendre les approches de la ville; mais, trop faible pour entreprendre une attaque sérieuse, il se contenta de harceler et de tenir en échec Ies forces ennemies, en attendant l'arrivée des renforts qu'on lui promettait incessamment.

Dugommier, nommé commandant de l'armée devant TOULON, arriva avec quelques mille hommes tirés de l'armée des Alpes et de l'intérieur, et Carteaux, remplacé successivement par les généraux Lapoype et Doppet, auxquels venait succéder Dugommier, fut prendre le commandement des troupes qui se trouvaient dans le comté de Nice.

Deux mois s'étaient écoulés depuis la remise de TOULON au pouvoir des forces combinées de l'Angleterre et de l'Espagne, et, comme nous venons de le dire, rien n'avait été négligé pour augmenter les moyens de défense.

Cette ville est adossée, du côté de la terre, à des montagnes où, par des travaux successifs entre-pris depuis un siècle, s'élève une chaîne de petits forts qui s'appuient réciproquement.

Tous ces forts furent occupés par les alliés.

Après avoir forcé le défilé d'0llioules, les républicains avaient emporté les montagnes de Faron et la hauteur du cap Brun; mais leur petit nombre ne leur permit pas de garder ces postes importants que les ennemis revinrent attaquer en force.

Vers la fin de novembre, les assiégés occupaient les hauteurs du cap Brun et de Malbousquet, celles qui sont à l'ouest des forts l'Eguillette et Balagnier, et s'y étaient fortifiés de manière à ne pas être inquiétés.

Dugommier partagea son armée en deux corps, pour attaquer sur deux points différents.
à la tète de trois mille trois cents et quelques hommes.
Le premier, dont il se réserva le commandement, embrassait le front des défenses extérieures du côté de l'ouest, depuis le fort Malbousquet jusque sur le promontoire qui ferme la petite rade.

Le second corps, aux ordres du général Lapoype, s'étendait depuis la montagne de Faron, qui commande la ville au nord, jusqu'au cap Brun et au fort Lamalgue, qui défend l'entrée de la grande rade.

Ce grand développement, la faiblesse de l'armée et la force de l'ennemi, décidèrent le général Dugommier, sur la proposition que lui fit le chef de bataillon Marescot, commandant du génie, à faire fermer, par une partie de ligne de contrevallation, les vallées qui s'étendent entre les hauteurs de Pictaillas, des Arènes, des Gaux et de la Goubran, par lesquelles la garnison pouvait le plus facilement déployer des sorties.

Jusqu'alors les dispositifs d'attaque n'étaient autre chose que des batteries provisoires placées avantageusement par le chef de bataillon Bonaparte, commandant en second de l'artillerie républicaine, destinées à combattre les batteries avancées des ennemis, et à en préparer les attaques.

Le 28 novembre au matin, les républicains démasquèrent une batterie forte de six pièces de 24, placée sur la hauteur des Arènes, et dirigée sur Malbousquet. Cette batterie fit pendant plusieurs jours un feu très vif, auquel l'ennemi répondit avec vigueur.


L'occupation des Arènes par les Français était trop préjudiciable aux assiégés pour qu'ils ne tentassent point un grand effort coutre une position qui d'ailleurs, privait la ville d'une partie de ses eaux, détournées ou coupées en cet endroit par les troupes républicaines.

Le 30 novembre, à la pointe du jour, la garnison de TOULON fait une grande sortie, au nombre de cinq à six mille hommes, dans le dessein de repousser l'armée ennemie, et de détruire ses ouvrages.

Cette colonne, composée en presque totalité de troupes anglaises, traverse la rivière du Las sous les forts de Saint-Antoine, et se sépare en deux pour attaquer, d'un côté, la montagne des Arènes, et, de l'autre, les différents postes qui occupaient le vallon de Pietaillas, où commandait le général Garnier.

La colonne de droite arrive sur la hauteur des Arènes avant que le général Dugommier ait pu achever ses dispositions de défense, et fait reculer précipitamment les républicains.


Les Anglais s'emparent de la batterie nouvellement construite, et enclouent les pièces qu'elle renferme.

Un détachement se porte au poste du centre, que commandait le général Mouret, et menace 'de s'emparer de la grande route dOllioules.

Cependant le général Dugommier et les commissaires de la Convention, accourus aux premiers coups de fusil, cherchent à rallier les bataillons épars et rompus.

Le général en chef harangue quelques pelotons avec énergie, et, se mettant à leur tête, il les précipite sur l'ennemi.

Bientôt les troupes se remettent de leur premier effroi, et se réunissent; quelques renforts, envoyés des postes voisins, se joignent à elles, et le combat change de face.

En peu d'instants les alliés, pressés, assaillis de toutes parts, sont obligés d'abandonner le terrain qu'ils viennent d'envahir.


Les batteries sont reprises, l'ennemi repasse la rivière en désordre, en laissant sur le champ de bataille beaucoup de tués et de blessés.

Les républicains firent en cette occasion un bon nombre de prisonniers, parmi lesquels se trouvait le général en chef O'Hara, que le gouvernement anglais venait d'envoyer en grande hâte pour prendre le commandement des troupes dans TOULON.

Le général Dugommier reçut deux coups de feu au genou et au bras.

Les républicains poursuivaient les Anglais avec une telle ardeur, que déjà ils pénétraient avec ceux-ci dans le chemin couvert du fort Malbousquet , lorsqu'ils furent arrêtés par le feu qui partit à l'instant de cet ouvrage.


Ces succès répandirent à la fois la joie et l'espérance dans l'année, et la consternation dans TOULON; cependant ils n'entraînaient encore aucun résultat décisif.

L'ennemi continuait de se fortifier d'une manière inquiétante à Malbousquet, à Missici, au cap Brun et sur les hauteurs en avant de l'Eguillette.

D'un autre côté, le général Dugommier attendait de l'armée du Var quelques bataillons aguerris avec lesquels il espérait porter des coups plus certains.

Le 14 décembre, le général en chef, accompagné des commandants Narescot et Bonaparte, et de quelques autres officiers, fit la reconnaissance de la grande redoute anglaise.

Ce poste formidable était placé sur une hauteur vis-à-vis le village de la Seine.

Son escarpement, et plusieurs rangs de fortifications disposées autour de cette hauteur, lui avaient fait donner le nom de petit Gibraltar.

Entourée de palissades multipliées, de fossés profonds, d'abattis d'arbres; défendue par quinze cents hommes et trente-six bouches à feu, la redoute anglaise était pour ainsi dire inaccessible.


L'inspection du terrain fit prendre au général Dugommier les dispositions suivantes : une colonne devait menacer la redoute en face; une autre, filant le long de la mer, devait escalader la sommité retranchée qui domine le fort de l'Eguillette.

L'artillerie reçut l'ordre de redoubler le feu de ses batteries, afin de porter le désordre dans celles de l'ennemi.

Les généraux Garnier et Mouret devaient tenir leurs divisions sous les armes, afin de contenir les forts de Saint-Antoine et de Malbousquet, et d'arrêter toute sortie ou diversion que l'ennemi pourrait faire sur ces points.

Le 16 décembre, les troupes républicaines se rassemblèrent pour cette attaque générale.

Le corps d'armée placé dans la partie de l'ouest se réunit dans le village de la Seyne; malgré le mauvais temps et la pluie qui tombait en abondance, les soldats témoignaient une ardeur et un enthousiasme extrêmes, présage certain de la victoire.

Le 17 à une heure du matin, l'attaque commence.

Soit erreur, soit excès de zèle, les deux colonnes commandées par les généraux Laharre et Victor 1, au lieu de marcher sur des points différents, d'après leurs instructions, se portent ensemble sur la redoute anglaise, et gravissent à l'envie l'une de l'autre la hauteur escarpée sur laquelle elle est assise.

Un orage épouvantable éclatait en ce moment, et ajoutait encore aux difficultés du terrain et à l'effet du canon et de la mousqueterie de l'ennemi; cependant les troupes républicaines parviennent au pied de la redoute.

Là, un épaulement de dix-huit pieds d'élévation, défendu par des feux croisés et continus, semblait présenter un obstacle insurmontable.

Des pièces plongeantes dans les embrasures foudroyaient les premiers rangs, tandis que d'autres, plus élevées, atteignaient l'extrémité des colonnes d'attaque.

Des pierriers lançaient incessamment une pluie de grenades qui venaient éclater dans les rangs républicains.

Les commissaires conventionnels Salicetti, Ricord, Robespierre jeune et Fréron, parcouraient ces mêmes rangs, et animaient les soldats.

Une vive et dernière impulsion est donnée.

Les soldats, montés les uns sur les autres, sont élevés à la hauteur des embrasures de la redoute, et pénètrent dans l'intérieur au moment où les pièces, par leur mouvement ordinaire, reculent après avoir vomi leur charge.

Le combat s'engage corps à corps dans la redoute.

Les Anglais qui la défendent se battent avec la plus grande intrépidité; ils sont d'ailleurs favorisés par des traverses disposées dans l'intérieur.

Le feu qui part de cette seconde enceinte inattendue, oblige les assaillants à se retirer par les embrasures qui leur ont servi d'entrée.

Les républicains remontent une seconde fois dans la redoute, et une seconde fois ils sont repoussés par les mêmes moyens.

Enfin, par un troisième et dernier élan, les intrépides Français s'établissent dans l'épaulement.

Cependant les cris de victoire et de désespoir, les hurlements des blessés, l'éclat du tonnerre qui gronde sur ce théâtre de carnage, et qui domine le bruit des armes, la pluie qui tombe par torrents, la résistance opiniâtre des Anglais dévoués à la mort, tout contribue, dans le premier instant, à mettre dans les rangs républicains un désordre dont l'ennemi allait peut-être profiter pour se dégager une quatrième fois, lorsque de nouveaux assaillants succèdent aux premiers, épuisés de fatigues, et maintiennent l'occupation de la redoute.

Toutes les traverses sont forcées.

Les canonniers anglais sont égorgés sur leurs pièces, les soldats sont tués ou dispersés.

Tout ceci se passait dans l'obscurité de la nuit.

Au jour, l’ennemi, retiré sur les hauteurs qui dominent les forts de l'Eguillette et de Balagnier, simula une attaque soutenue par le feu de ses vaisseaux et de ses pontons; mais les troupes françaises restèrent inébranlables dans la redoute, conquise avec tant de gloire.

L'intention du général Dugommier, en faisant reposer une partie de ses soldats, était d'attendre la nuit pour attaquer de nouveau, et chasser tout à fait les troupes alliées du promontoire.

Mais la démonstration de ces derniers n'avait d'autre but que de couvrir leur retraite, qui s'effectua vers le soir.

Alors le général Dugommier fit avancer ses bataillons, et s'empara, après quelque résistance, de la totalité du promontoire, et des deux forts de l'Eguillette et de Balagnier.


Le général Victor fut grièvement blessé à cette attaque.

Pendant le même temps, le corps d'armée du général Lapoype combattait à l'est avec non moins de bonheur et de gloire.

Il avait divisé son corps en deux colonnes: l'une d'elles avait d'abord gravi la pointe de la Croix-Faron;  mais l'ennemi, par son feu , et au moyen de chevaux de frise et de quartiers de rochers qu'il fit rouler sur les assaillants, se maintint quelques instants dans ce poste.

L'autre colonne, dirigée sur le pas de Leidet, poste faiblement gardé, l’avait emporté presque sans coup férir.

Alors, les soldats étant parvenus à hisser, à travers les routiers et les précipices, quatre pièces de canon, une batterie fut établie , et quelques coups suffirent pour débusquer les Anglais de la sommité retranchée de la Croix-Faron.

Ils furent bientôt forcés de quitter le fort et les casernes retranchées du même nom.

Les démonstrations des généraux Garnier et Mouret suffirent pour faire abandonner, par les alliés, la redoute Saint-André, les forts des Pomets et des deux Saint-Antoine, le formidable poste de Malbousquet et le camp de Saint-Elme.

Toutes ces différentes attaques coûtèrent aux Français environ douze cents hommes tués ou blessés; la perte des alliés fut évaluée à deux mille hommes tués, blessés ou prisonniers.

On a cité ce trait de Bonaparte, à l'occasion de l'attaque du fort Faron.

Un commissaire de la Convention voulut blâmer la position d'une batterie que venait d'établir le jeune commandant d'artillerie.


«Citoyen, répond fièrement Bonaparte, faites votre métier de député, laissez-moi faire le mien d'artilleur.

La batterie restera là, et je réponds du succès»


Bonaparte fut nommé général de brigade sur le champ de bataille, à la suite de ces différentes affaires.

Cependant la confusion et la terreur régnaient dans TOULON.

Des batteries avaient été dirigées sur la ville, et avaient mis le feu à plusieurs maisons.

La mésintelligence commençait à éclater parmi les troupes alliées.

Décidés à abandonner TOULON, les Anglais détruisent tout ce qu'ils ne peuvent emporter. Ils mettent le feu à l'arsenal et dans les magasins de la marine; ils incendient les vaisseaux français qu'ils ne peuvent emmener.

A la vue des flammes qui éclairaient la tille, un cri s'élève dans l'armée républicaine; tous les soldats demandent qu'on les conduise à l'assaut, pour empêcher les Anglais de s'embarquer, et leur faire expier les désastres qu'ils causent; mais il était trop tard; et déjà les canonniers tiraient sur les dernières barques qui transportaient les ennemis, ainsi que les déplorables victimes de leurs promesses fallacieuses, à bord des vaisseaux de la flotte alliée.

Les forçats avaient rompu leurs chaînes, et s'étaient jetés dans l'arsenal.

Ces hommes dégradés, moins féroces que les Anglais, parviennent à éteindre une partie des mèches enflammées que ces derniers y avaient attachées.

Le 19 décembre au matin, l'armée républicaine entra dans TOULON, pour y être témoin du spectacle le plus douloureux.


Un grand nombre d'habitants, auxquels on avait fait craindre le ressentiment terrible et malheureusement trop réel de la Convention, étaient entassés sur le port, élevant leurs mains suppliantes vers leurs protecteurs, désormais sourds à leurs cris et à leurs larmes.

Une partie de ces infortunés périt en cherchant à se sauver à la nage; l'autre....

La plume se refuse France à tracer ces horribles scènes.

Toutefois de prompts secours prévinrent de grands dégâts, et le dommage matériel fut infiniment moindre qu'il aurait pu l'être.

De quarante et un vaisseaux ou frégates qui se trouvaient dans le port et dans la rade lors de l'occupation de TOULON par les alliés, douze seulement furent brûlés,, huit emmenés, et vingt et un furent conservés.

Le magasin de la mâture et quelques autres devinrent la proie des flammes; mais le grand hangar, le magasin aux câbles, la corderie, les magasins a poudre, furent préservés.

Telle fut l'issue de ce siége mémorable et de la révolution toulonnaise.

Le comité de salut public fit décréter, par la Convention, la démolition de la ville, et l'érection d'une commission militaire pour condamner tous ceux qui avaient pris part à l'insurrection.


On aime à voir, dans l'épouvantable tableau de cette catastrophe, le vainqueur de TOULON

On l'a déjà proclamé, et nous nous plaisons à le redire encore, dans ces temps de funeste mé-moire, l'honneur français semblait s'être réfugié au milieu des armées.

Le brave Dugommier se présente devant les commissaires conventionnels au moment où ceux-ci allaient déployer tout l'appareil de la vengeance :
s'opposant noblement aux mesures sanguinaires qu'ordonnaient les commissaires de la Convention.

« Citoyens, leur dit le général, sans doute il y eut dans cette ville des traîtres qui ont ouvert ses portes aux Anglais; mais les plus grands coupables ont fui.

S'il est des hommes criminels qui aient osé attendre la vengeance nationale, le temps vous les fera connaître; lui seul peut éclairer votre justice, et calmer les haines qu'enfantent les guerres civiles.

Si vous punissez aujourd'hui, toutes les passions choisiront leurs victimes.

Contemplez cette ville déserte et désolée.

Eh! qui allez-vous faire périr?

Des vieillards, des femmes, des enfants, des individus sans courage et sans énergie, qui n'ont pas même eu l'intention de porter les armes contre vous, ou qui n'ont été qu'égarés.»

Ce discours ne fit aucune impression sur des hommes que la crainte, encore plus peut-être qu'une volonté barbare, rendait les instruments de la plus aveugle tyrannie.

A cette époque, la terreur, que des furieux insensés avaient mise à l'ordre du jour, exerçait aussi son influence sur ceux-là mêmes qui s'étaient rendus ses ministres.

Si, par hasard quelques-uns d'entre eux conservaient encore quelques principes d'humanité, trop pusillanimes pour donner l'es-sor à des sentiments généreux, ils s'empressaient de se déclarer les complices d'un horrible pouvoir, pour ne pas en devenir les victimes.


Un auteur (M de Fonvielle).qui a publié beaucoup de particularités historiques sur le siège de TOULON , prétend que l'amiral Flood s'opposa au départ des députés, sous le prétexte qu'il n’était pas encore temps.


1)Toutes les révolutions ont des résultats pareils: elles rendent féroces leurs auteurs. Bayle et Beauvais éprouvèrent dans leur cachot des traitements pires que la mort. Le premier s'y tua de désespoir, et le second y contracta une fièvre putride dont il mourut quelques mois après, à Montpellier.

M. Gauthier de Brécy , aujourd'hui lecteur de la chambre et du cabinet du Roi„ auteur de la Révolution royaliste de Tuulca.

historiques et critiques de Fonvielle aîné,—`Tableau historique, — Dictionnaire des sièges et batail-les,—

Histoire de France ,--Mémoires particuliers, etc.
 
Histoire de la guerre civile,— Révolution royaliste de TOULON, — Essais

27 Août.France.

Aujourd'hui maréchal de France, duc de Bellune major général de la garde….Etc.

On trouve dans un ouvrage anglais, imprimé à Londres en 1816 une anecdote fort curieuse, au sujet de cet homme extraordinaire.

Tout le monde sait que l’ex empereur a été accusé d’avoir une maladie de peau si commune parmi les gens de guerre ; mais on ignorait dans quelle circonstance il avait gagné cette maladie. Bonaparte nous l’apprend lui-même dans la brochure précitée.

Interrogé par l’auteur, qui l’accompagnait dans sa traversée de l’Europe à l’île Saint Hélène, s’il avait eut effectivement cette affection cutanée :

"Oui répond Napoléon ; je vais vous conter l’affaire.

Au siège de TOULON
je me trouvais dans une batterie : un de vos bâtiment approcha du rivage et tua deux des canonniers qui le servaient.

Je saisis le refouloir de la main d’un des mourants qui avait la gale et dans peu de jours je me trouvais infecté de cette maladie.
J’eus recours aux bains pour ma guérison et ce remède me réussit.

Quelques années après, la maladie reparut avec plus de violence ; mais je fus promptement guéri

Depuis lors, je n’ai plus rien ressenti"


SUR LA GUERRE DE 14/18 à l'ESCAILLON


Sur cette guerre dans le quartier je ne dispose d'aucune information


SUR LA GUERRE DE 39/45 à l'ESCAILLON


Quant à cette dernière guerre que nous espérons tous réellement la dernière, j'en ai vécu la libération dans les caves de la propriété où nous nous étions réfugiés avec mes parents: "La MADELON" Chemin Mon Paradis


Vous pouvez en lire un résumé au jour le jour fait par notre père Edouard MAUREL dans le Blog relatif à notre famille que vous pouvez consulter en suivant le liens ci après:


http://charlesmaurel.over-blog.com
 

 

au paragraphe 

 

"NOS FAMILLES ET LA GUERRE 1939/1945"


Quant à la libération des quartiers "OUEST de TOULON" dontLe REVEST, DARDENNES, Les QUATRE CHEMINS DES ROUTES, LES ROUTES, VALBERTRAND, l'ESCAILLON,  BON RENCONTRE, MALBOUSQUET, LAGOUBRAN,  je vous renvoie aux différents livres cités ci après dont j'essaierai de faire une synthèse  pour en faciliter la compréhension.
 
En effet, dés le début il était prévu que les troupes devaient partir du lieu de débarquement pour contourner TOULON afin de prendre MARSEILLE en premier dans le but d'éviter que les ALLEMANDS qui défendaient  TOULON, port de guerre, puissent se replier sur MARSEILLE.

TOULON fut relativement rapidement pris, malgrè certains points plus resistants que d'autres
et en particulier la poudriere de DARDENNES, la Hauteur des ARENES, le Fort de MALBOUSQUET.

Je citerai donc :

1) "La bataille et la libération de TOULON" de Paul GAUJAC des "Nouvelles Editions Latines"

2) "Par les portes du Nord" La libération de TOULON et MARSEILLE EN 1944, de François de LINARES également des "Nouvelles Editions Latines"

3) "De Ben Chicao à Stockach" Carnet de notes du 7 eme Régiment de chasseurs d'Afrique ( 1 er Avril 1943- 8 Mai 1945) que m'a aimablement prété un des participants à cette épopée "Casarubia William".

4) "La Victoire" Sous le signe des trois croissants (La vie, les peines et les gloires de la 3eme D.I.A en FRANCE et en ALLEMAGNE) de Pierre VRILLON Editeur ALGER.

5) "Explosions à TOULON" du Capitaine Albert MEUVRET de "La PRESSE du MIDI"

Dernière mise à jour le 21 Février 2009


A suivre

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